Ouf, c’est la saison de la crue professionnelle, ce moment où la to-do list déborde et sort de son lit. Ceux qui suivent ce blogue ont sans doute remarqué que je blogue moins depuis environ une dizaine de jours. Mon père l’a remarqué (bonjour papa!) alors j’ai au moins un lecteur attentionné.
Alors comme bien du monde, je manque de temps. Et le blogue écope. En fait, ce n’est pas tant un manque de temps pour écrire qu’un manque de temps pour lire et penser à des trucs intéressants à raconter. Je me suis rendu compte hier que ça pouvait devenir un réel problème. Le manque de temps est souvent une fausse raison de ne pas faire quelque chose. C’est la manière facile de masquer un manque de planification ou une mauvaise gestion des priorités.
Ce blogue, une priorité?
Ben oui Steph! Ça va faire bientôt 3 ans que je blogue. Il s’en est passé des affaires grâce à celui-ci. C’est long et ardu de bâtir une audience puis d’augmenter une crédibilité ou une réputation. Si on veut chiffrer ce travail, c’est 810 billets à ce jour. Avec une moyenne très réaliste de 30 minutes par billet, c’est plus de 400 heures passées à bloguer. C’est 10 semaines consécutives de travail à temps plein. À un taux horaire de salarié de 35$, c’est 14 000$ d’investi.
Bon, le temps et argent investi ne sont pas un problème puisque ce blogue a rapporté. Seulement en réseautage d’affaires et en développement de business, j’ai un très bon rendement.
Mais tout ça pourrait s’envoler en quelques semaines seulement. En effet, ça m’est arrivé de suivre des blogueurs intéressants et qui ont cessé de bloguer un bon matin. Pas manque de temps il paraîtrait. Résultat? Ils ne font plus parti des blogueurs que je suis et ils tombent dans l’oubli tranquillement. Ce n’est pas une bonne idée d’être oublié quand on veut être en business.
Bref, j’ai toujours dis que je bloguais pour le long terme. Le blogue fait parti des mes outils de travail et est devenu une très bonne carte de visite pour mon entreprise. Dans le genre « Ha ouais, Steph, je le connais, j’ai déjà vu son blogue » … Faudrait être débile pour arrêter après tout ce boulot à cause d’un « manque de temps ». Non?