Une chance que je mets toujours un bémol quand je dis que je m’entraine pour faire un marathon. Dernière surprise dans la liste des embûches visant à m’empêcher de réussir : Le syndrome de plica. De kossé?
Le syndrome de plica serait un bête pli dans la membrane enveloppant le genou. Tout le monde a un/des plis quand on bouge le genou. Comme une manche de chemise quand on replie le bras. Le problème avec le syndrome de plica, c’est que la chemise reste froissée même avec le bras déplié. Ce qui cause de l’inflammation. Et courir un marathon avec de l’inflammation au genou est une mauvaise idée.
Le plus curieux, c’est que ça ne fait pas mal quand je cours, mais après alors que je suis au repos et que je marche. Drôle de bobo!
Et ça se traite docteur?
Ouep. Apparament assez bien. Avec de la physio, des exercices et de la patience. Après avoir survécu à des maux de tibias et des tendinites aux tendons d’achille, il n’y a pas de raison de croire que je ne me débarasserai pas de ce foutu syndrome. Ce qui m’inquiète est le prochain bobo. Car il y en a toujours un qui m’attend au détour pour me pourrir ma vie de coureur.
Je ne peux m’empêcher de faire un parallèle avec la vie d’entrepreneur. Car ici aussi, il y a toujours un problème qui sort de nulle part pour nous pourrir la vie. La beauté de la chose c’est qu’avec une simple attitude positive on finit par passer au travers et se dire « bah, c’était pas si pire ». Je ne sais pas si c’est mon tempérament sportif qui m’aide en affaires ou vice-versa. Mais bon, the important is to get things done comme dirait l’autre.
Bref, ça regarde mal pour le demi-marathon début mai, mais un genou en santé avec la possibilité de courir encore pendant 50 ans m’apparait plus important. Faut savoir choisir ses batailles!