Le défi de l’analytique social

J’ai eu une discussion avec mes collègues à propos de la notoriété de mon blogue. La question : savoir quelle visibilité mon blogue amenait à ma boîte Nofolo versus la visibilité que Nofolo amène à mon blogue? En bon scientifique que je suis, j’aime vérifier mes hypothèses. Malheureusement, je me frappe à un tableau de données incomplet.

Les données disponibles

Si on veut comparer l’impact que l’un a sur l’autre, on a les clics de mon blogue vers le site de Nofolo, sa page Facebook ou son compte Twitter. J’ai aussi le nombre de clics à partir du fil RSS vers Nofolo via Feedburner. Ça donne une bonne idée. Je peux également savoir combien de gens ont cherchés Nofolo et qui sont tombés sur mon site (Dans ce cas, +1 pour Steph qui siphonne du trafic à Nofolo! Et j’ajoute qu’il y a même eu une recherche « phénomène web nofolo ». Quand même!).

De Nofolo vers mon blogue, je peux connaitre qui vient du site comme tel, de la page Facebook et du compte Twitter. Je peux aussi savoir qui vient des comptes Twitter des autres Nofoloers. On sait ce qui se passe dans notre maison, mais…

Le trou noir

Mais là, on atteint une limite. Ces références par les comptes Twitter sont par la Web. Et si je veux savoir qui a passé par Tweetdeck ou son mobile? Rien. Et comment je fais pour savoir quelle est la source originale d’une référence (un retweet ou le bouche à oreille façon Twitter)? Et sur Facebook, quand un lien apparait dans notre page de nouvelles personnelle, le référent n’est plus Nofolo, mais monsieur et madame Tout Le Monde. Hors des sentiers connus, c’est le chaos. Merde… ça se complique.

Les raccourciceurs d’URL

Et que dire des raccourciceurs d’URL (URL shorteners) comme Bit.ly ou TinyUrl? Difficile de savoir qui passe par là et pourquoi donc des données utiles à la compréhension se perdent dans la brume. La longue traine des comportements Web  devient problématique tout d’un coup. On pense, on estime, mais on est pas certain.

Bref, c’était facile à l’époque ou tout tournait autour d’un site Web. Mais aujourd’hui, avec les réseaux sociaux et la libre circulation de l’information, c’est difficile d’avoir une compréhension parfaite de ce qui se passe réellement. Pour ma part, ça représente une opportunité d’affaires. En effet celui qui pourrait mesurer l’analytique social de façon précise sera assis sur une belle mine d’or.