Incontournables ces semaines de 80 heures

Ha l’ironie. Moi qui prône un équilibre entre travailler et chiller un max, on se fait avoir des fois. Mon ancien collègue JiPi m’envoit cet article hier sur Facebook en disant que ça lui rappelait mon blogue.

Ironie?

Oui, parce que justement, ces temps-ci, la balance prend le bord. Je dois bien faire des semaines de 70-80 heures. Pas le choix. Il y a des projets à livrer, des deals a closer, des updates à faire, du développement à continuer et même un nouveau site Web à mettre en ligne.

Patow! Dans les dents le work-life balance.

Mais ce n’est pas grave, parce qu’au fond, qui connait un entrepreneur qui n’a pas eu son lot de semaines de fou? On a pas le choix après tout. On ne bâtit pas une entreprise à temps partiel ou avec un horaire de fonctionnaire bénéficiant des semaines de 32 heures l’été. There’s no such thing as a day off quand on est à son compte.

L’important je pense, c’est la fondation sur laquelle repose notre vision. Est-ce que j’ai envie de bosser en débile 80-90 heures par semaine tout le temps? Sûrement pas! Mais est-ce que je suis prêt à le faire parce que le déroulement de mon projet le commande? Certainement.

D’ailleurs, faut pas virer fou, même en travaillant 80 heures. J’accumule les sorties de vélo et de course en même temps que je réussi à ne pas (trop) travailler les week-ends tout en appréciant mon martini bien déconnecté le vendredi soir.

Comment on arrive à faire ça? En s’organisant. En priorisant. Je dirais que je coupe sur l’entretien de la maison et des travaux à faire dehors. J’ai déjà été plus discipliné que ça. Mais bon, entre teindre le patio et aller faire 2 heures de bike, le choix est facile. La tv aussi, ça libère du temps. Je lis moins de blogues / revues / articles de journaux.

Mon blogue aussi écope dernièrement. Mais ça ne sera pas la première fois depuis 6 ans, ni la dernière.

Bref, c’est important d’avoir du plaisir et de ne pas trop stresser pour quelques dollars, mais il ne faut pas rêver en couleur et croire qu’une entreprise se bâtit en regardant le gazon pousser. Malgré tout, ça se bâtit à coup de pied au derrière, de sacrifices, d’acharnement et de jus de cerveau.