Capazoo, ça vous dit quelque chose?

Ça fait plusieurs mois que je suis au courant du projet Capazoo. Et bien maintenant, ça semble lancé. C’est peut-être moi qui est dans une bulle, mais je n’en ai pas entendu parlé? Toujours est-il, le réseau social Québécois est là, en ligne, prêt à rentrer dans le gras de Facebook et compagnie.

Qu’est-ce que Capazoo? « The World’s Ultimate Social Life Networking and Entertainment Web Site ». Rien de moins! Moi, je suis le plus grand génie de tous les temps. Tant que personne ne me confronte, c’est vrai, non? Laissons le temps nous dire si cette affirmation est fondée.

Qui est derrière Capazoo? Je ne sais pas trop. C’est obscur. Mais c’est sûrement des gens avec le portefeuille bien épais. Développer pendant des mois un tel produit n’a rien à voir avec le bénévolat et deux types dans leur garage qui mange de la pizza froide.

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Web incompatible

Hier soir, coup sur coup, j’ai eu deux visions de choses qui, dans leur forme actuelle, sont totalement ou presque incompatible avec le web : Les coupons rabais et les sondage porte à porte.

En me baladant, j’ai vu des coupons rabais dans un bac de recyclage. Ça m’a rappelé les premières années du web commercial, 98-99. Seulement dans mon entourage professionnel, j’ai connu 2 ou 3 projets de coupons rabais sur le web. Aucun de ceux-ci n’a fonctionné et/ou connu de succès.

Avec un peu de recherche, je vois que plusieurs sites offrent des coupons rabais, mais rien qui semble redéfinir les coupons sur le web. Voyez par vous-même la quantité de coupons sur ce site! En fait, je n’ai même pas vu les coupons rabais électroniques dans les outils marketing dans mon MBA en affaires électroniques.

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Marketing de recherche (SEM) – Quelques idées

 

Mon pote Chris et ses vélos en titane sont une bonne source d’inspiration pour ce blogue d’affaires électroniques. C’est le cas typique d’un commerçant traditionnel qui veut utiliser les nouvelles technologies pour vendre et/ou accroître son marché. C’est aussi la preuve que faire de la pub dans les outils de recherche rapporte pour le commerce traditionnel.

Dans la plupart des cas de clients dont je m’occupe, il y a trois objectifs. Le premier, c’est de faire ressortir son produit à ses clients cibles. Le second, c’est de présenter une alternative à la concurrence. Et le 3e, c’est de faire prendre conscience de l’existence du produit. Trois cibles veulent donc dire trois messages différents. C’est important de bien le comprendre.

Pourquoi? Prenons des exemples :

– Client recherchant des vélos en titane
– Client recherchant des vélos en carbone, le matériel concurrent du titane
– Client recherchant des vélos milieu de gamme

À première vue, les recherches peuvent être semblables puisqu’elles portent sur le vélo. Mais il y a une nette différence entre rechercher « vélo », « vélo carbone » et  « vélo titane ». Ainsi, les messages selon ses recherches devraient être tout aussi différent :

Vélo

C’est tellement général, comment savoir ce qu’il cherche réellement? Une idée de message serait alors de dire « hey, savez-vous qu’on peut faire des vélos en titane? »

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Web analytique et commerce traditionnel

Plus qu’un simple défi technologique, être dans le monde du web analytique est une traversée du désert où il faudra éduquer, évangéliser, propager la bonne nouvelle quoi. Il ne suffit que de sortir du cercle de geeks, où parler de mesure d’audience est trivial comme avoir une roue ronde, pour s’en rendre compte.

Premièrement, la majorité des gestionnaires n’ont que quelques chiffres sur leur audience. Souvent, ce sont des outils de base fournis par l’hébergeur. On sait qu’on a eu X visiteurs et Y pages vues. Super, le truc sur l’Internet a l’air de fonctionner.

Vraiment? Transposons ça dans la vie réelle. Un supermarché par exemple. Si le gérant voyait que 9 clients sur 10 sortaient aussitôt passé la porte d’entrée, que ferait-il? Il chercherait rapidement le problème, non? Et s’il s’apercevait que 8 clients sur 10 abandonnait leur panier d’épicerie rempli à quelques mètres de la caisse?

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Publicités en flash : Mon grain de sel

Les pubs en flash, dynamiques et souvent interactives sont à la mode. Il y en a plusieurs qui sont très agréables à regarder. D’autres, que j’aimerais regarder. J’aimerais? Oui, j’aimerais et je ne peux pas. Étrange que l’on ne puisse satisfaire un visiteur qui désire voir une publicité, non?

Et bien non. Ça arrive même trop souvent. Le scénario typique va comme suit : Je charge une page dont le contenu m’intéresse. Je suis bien sûr porté à rechercher le texte où je trouverai mon information. Après quelques secondes, je vois la fin de cette pub avec le message final. Zut, j’aimerais la revoir au complet. Mais non, ce n’est pas possible. Pas de bouton « rejouer », rien. Bouton droit de la souris, ça ne fonctionne pas non plus. Recharge la page, niet. Au diable la pub, ce sera pour une prochaine fois.

Donc ma question est pourquoi délibérément ne pas permettre de rejouer une pub? Pourquoi ne pas la jouer en boucle? Pourquoi ne pas mettre un simple bouton « rejouer »? C’est un oubli gênant ou c’est voulu ainsi?

Bref, pire que de se faire agresser par la pub, c’est de ne pas être capable de la voir quand on veut la voir!

Pourquoi les sites web d’arnaques sont si affreux?

 

Avez-vous déjà remarqué que les sites web pour arnaquer les gens sont tous construits sur le même modèle? Est-ce parce qu’il y a un fournisseur unique? Parce que les gens naïfs sont plus susceptibles de mordre à l’hameçon par ce type de site?

Quelles sont les caractéristiques de ces sites?

– Généralement une seule et unique longue page
– Texte très coloré avec des couleurs de base frappantes : bleu, rouge et jaune.
– Les titres en très, très gros et gras
– Des témoignages bidons avec des photos de gens qui sourient
– Des photos de produits de luxe
– Des objections et des arguments
– Des phrases stimulant l’impulsivité
– La photo d’un type souriant affirmant être devenu riche
– Un formulaire d’achat tout au bas de la page

J’imagine qu’un beau site bien fait et bien structuré ne fonctionne pas dans ce genre d’arnaque. Du moins, pas autant qu’un site affreux. Pourquoi? Dur à dire. Ça permet aux gens peu crédules de voir instantanément l’arnaque, mais ça permet aux autres de tomber dans le panneau.

Si ces sites étaient des modèles de vente en ligne, pourquoi les entreprises n’utilisent pas le même modèle? Si c’est pour éviter de perdre toute crédibilité, pourquoi des gens achètent sur des sites qui n’ont aucune crédibilité?

Je n’arrive pas à comprendre pourquoi, mais faire un site d’arnaque, c’est cette recette que je suivrais.

Foutus spammers français

Du spam en anglais, j’en reçois depuis que le spam a été inventé. Mais depuis quelques semaines, il y a une invasion de spam français (oui, oui, les français de France). Pas belge, pas québécois. Français. Non seulement j’en reçois souvent, mais je reçois les mêmes messages dans toutes mes boîtes : iMinR, Percute, Nuouz, etc.

Le plus malheureux, c’est que généralement, ce ne sont pas des produits habituellement liés au spam comme « enlarge your penis », mais des entreprises qui semblent légitimes. Par exemple, Didier Levin et son entreprise Sepal me spamment depuis plusieurs jours, malgré mes demandes de retrait. Pourquoi font-elles du spam? Qui leur a conseillé ça? Pensent-elles vraiment améliorer leur business avec du spam?

Pour info, je transfert chaque spam français vers SpamCop.

La pub, prochaine étape de ce blogue?

Signe que ce blogue est de plus en plus lu, j’ai dernièrement reçu quelques offres d’annonceurs désirant s’afficher ici même. C’est plutôt flatteur de voir qu’on aimerait payer pour être présenté ici. Jusqu’à présent, j’ai toujours poliment refusé. Mais comme mon auto ne carbure pas aux pissenlits trouvé dans le champ, j’y songe sérieusement.

Je me demande maintenant ce que ça vaut? Quelle est la valeur de mon trafic? Est-ce qu’une pub affichée, disons à gauche au dessus des commentaires, aurait un réel impact pour l’annonceur? Parce que si un annonceur paie un montant X et qu’il ne reçoit qu’un ridicule nombre de visiteurs, il sera déçu puis ne répétera pas l’expérience. Puis tant qu’à décevoir des clients, je préfère m’abstenir.

Côté trafic, selon l’excellent outil de statistiques iMinR, j’ai 2800 visites et 5000 pages vues par semaine. Les visiteurs sont partagés également entre la France et le Canada (38% chacun).

Quelles devraient être les attentes d’un annonceur sur ce blogue et qu’elles devraient être les miennes? Est-ce prématuré de se lancer dans une telle aventure? Ça parait simple d’afficher une bannière et d’encaisser un chèque, mais en y réfléchissant un peu, il y a des risques à prendre en considération.

Idéalement, s’il y avait une régie québécoise spécialisée dans les blogues (du type Federated Media), il y aurait sûrement quelqu’un qui pourrait éclaircir quelques points. Si vous avez des avis ou suggestions, je suis preneur!

Miouze.ca, du bon beat et des chars

Bien étrange publicité que j’ai vu il y a quelques minutes. On voit un lapin qui écoute de la musique et qui annonce un portail pour artistes émergents, puis que ça sonne en sale, pis toute, pis toute (Les lecteurs européens auront beaucoup de misère avec ce jargon purement québécois).

Je pense donc à un nouveau portail indépendant pour musiciens indépendants. Mais non, en fouillant un peu, c’est placardé Ford mur à mur. C’est un portail indépendant ou bien une grosse campagne de pub pour la Ford Focus? Je ne sais pas trop… La politique de confidentialité est celle de Ford Canada. C’est tout dire!

Tout de même, Miouze.ca m’a l’air d’une bonne idée pour permettre aux beatles et metallica en herbe du Québec de se faire connaiîre. On peut voter et écouter les tounes de ces nouveaux groupes. Gros projet, gros budget et gros partenaires derrière ça. Tant mieux si ça peut faire sortir des génies musicaux de leur sous-sol.

Priorité au wow effect

Ha ce bon vieux tape à l’oeil, si fondamentalement inutile puisse-t-il être, c’est malgré tout un prérequis nécessaire au succès d’un produit. C’est ce que mon pote Chris à nommé « the wow effect ».

Chris à une shop qui construit des vélos en titane. Dans son cas, un cadre de vélo est un cadre de vélo. C’est peu impressionnant en soi, malgré toutes les qualités qu’il peut avoir. Il a beau vanter et exposer les avantages et bénéfices de son produit pendant des heures, ça ne vaudra jamais autant que mettre le cadre dans les mains du prospect afin de lui soutirer un « wow, c’est incroyablement léger! ». Voilà, c’est le « wow effect ».

Le type s’en fout bien du discours qu’il n’a de toute façon pas compris. Ce qu’il veut, c’est d’avoir son cadre léger et d’aller se vanter de son achat à ses potes puis à son tour, mettre le cadre dans les mains de ceux-ci pour entraîner un « wow effect chain reaction ».

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