Je passe entre 1 et 3 heures par jour à bloguer. Ça inclut rechercher, réfléchir, écrire, corriger, répondre aux commentaires et surveiller qui fait des liens vers moi.
J’ai mes raisons de croire que je ne fais pas ça pour rien. C’est un outil de travail et je dirais même un outil de réseautage. J’ai fait plusieurs contacts intéressants. Je me fais même offrir des jobs par du monde qui lit mon blogue et mon CV en ligne.
Il est assez dur de faire des contacts dans le monde physique. Je ne suis pas le type PR qui se promène de 5 à 7 en 5 à 7 à serrer des poignées de main. Le blogue m’amène un auditoire tout aussi intéressant avec qui je crée des liens d’aussi bonne qualité. Bref, bloguer fait parti de mon travai.
Par contre, ce n’est pas le point de vue de tous. Ma copine la première me dit souvent « tu passes tes journées à t’amuser sur ton blogue. Travaille donc un peu! ». Comme si j’étais un artiste subventionné qui passe ses journées dans un champ de blé à refaire le monde en poèmes!
Plusieurs croient aussi que je fais pour parler de tout et de rien, sans objectif, pour le plaisir, au gré du vent et de la vague. J’imagine que d’autres sont vu de même, non?
Bref, être blogueur n’est pas encore vu comme un emploi (ou une activité) ayant la noblesse des médecins ou des avocats. Ça reste quand même très maginalisé et inutile aux yeux de certains. Comme à l’époque des mes premières pages web où les plus vieux me disaient « tu feras jamais une cenne avec ça ». Ou encore « j’ai réussi sans Internet, pourquoi j’aurais besoin de ça? ».
Pourtant, je suis loin d’être un pionnier ou un avant-gardiste. Plusieurs bloguent depuis des années déjà et on voit ce mot souvent dans les médias. Alors quand est-ce que le blogueur aura son titre de noblesse de sorte que je n’aurai plus besoin de me justifier?