Je lisais l’article « Blogging is dead, long live blogging » et ça m’a fait pensé à ce que je dis depuis longtemps : Vivre d’un blogue est un exercice douloureux et difficile. Et ça, c’est quand c’est possible!
À part Techcrunch et quelques autres bonzes du Web, qui fait vraiment du fric avec son blogue? Quelques blogues de smart kid qui ont compris la game du SEO (optimisation pour les outils de recherche). Oui, en effet. Mais à long terme, je ne crois pas à ce modèle. Trop dépendant de Google à mon avis.
La joyeuse bande de blogueurs d’affaires du Québec dont je fais parti se sont fait fermer le robinet de la publicité. Transcontinental a fermé sa régie publicitaire dû au contexte économique difficile (Merci d’avoir essayé et d’avoir exploré une nouvelle avenue!). Si je vivais de ça, je serais dans un beau pétrin aujourd’hui.
AdCenne?
AdSense? Avec quelques cents de revenus par millier de pages vues, ça paie quelques trios McDo. Sans plus. Je ne connais personne qui vit exclusivement d’AdSense. On peut recevoir de beaux chèques, mais en recevoir sur une base régulière pour en vivre? Des exceptions plus que la règle.
Au diable le direct, vive l’indirect
Ce que je vise depuis le début avec ce blogue, ce sont les retombées indirectes. Et de ce côté, on peut dire que ça m’a rapporté beaucoup jusqu’à présent. Des contacts, des contrats, des opportunités et même la possibilité d’organiser des soirées comme le SWAFF.
Bref, je pense que si quelqu’un se lance dans un blogue pour faire du business, il devrait s’en servir comme outil de marketing et de réseautage. Pas comme objet de monétisation directe. C’est un investissement dans le rayonnement de son entreprise à long terme. C’est beaucoup de temps pour des pinottes en retour direct. Bloguer et réussir à court terme? Dans les films hollywoodiens peut-être.