C’est toujours amusant de catégoriser les gens. J’ai lu dans le journal Les Affaires, les trois types d’entrepreneurs selon Claude Ananou de HEC Montréal. Ces types d’entrepreneurs vont comme suit.
Les pissenlits
Ce sont les entrepreneurs naturels. Des débrouillards nés dont rien ne les arrête quoi. Les pissenlits arrivent à se frayer un chemin, peu importe l’obstacle. Même à travers l’asphalte du stationnement.
Les chênes
Ils ont besoin d’une bonne terre, d’un environnement plus propice. C’est plus délicat et la naissance est plus difficile. Mais une fois que le tronc est bien pris, ça devient fort et difficile à déraciner.
Les orchidées
Ces fleurs sont rares et capricieuses. Il faut pratiquement enligner les planètes pour que ça pousse. L’entrepreneur de ce type est hésitant et attend la bonne occasion au bon moment. Ou encore, il devient entrepreneur par accident ou par héritage. Mais bon, une fois que c’est poussé, ça fait très joli dans le décor.
J’opte pour le pissenlit
Pour ma part, l’entreprenariat est un mode de vie. Une attitude en fait. J’ai ça depuis que je suis tout petit alors que je voulais publier mes BD. Je n’ai pas nécessairement la bosse des affaires au sens de la négociation et à me faire passer pour Donald Trump, mais je suis un rêveur qui veut créer. J’ai toujours eu des projets en tête que j’ai mis à exécution avec plus ou moins de succès. Les échecs ne m’ont pas empêché d’avancer puisque ce sont des apprentissages. Comme Edison le disait, une expérience qui ne fonctionne pas n’est pas un échec, c’est d’apprendre une façon qui ne fonctionne pas.
Peu importe le type, l’important c’est d’essayer
Bref, il faut prendre ces types avec un brin d’humour. Le point commun de ces entrepreneurs, c’est qu’ils agissent peu importe comment. L’action défini l’entrepreneur parce que justement, entreprendre, c’est passer à l’action.