Avec l’aide du pote Jason, j’ai monté un petit site Web pour une copine qui lance sa boîte de chocolat fin et artisanal. Ce n’est pas un grand site Web, mais c’est suffisant pour assurer une présence Web au démarrage. Une vitrine Web de petite entreprise comme on en retrouve des milliers quoi.
Là où j’ai dû travailler fort, ce n’est pas dans la conception du site, mais dans la communication avec le client (client, c’est générique parce j’ai fait du bénévolat en échange de chocolats!). En effet, moi, je suis le geek dans son monde techno avec son jargon technique. La cliente, c’est une spécialiste des bons chocolats, mais qui connaît que dalle dans le Web.
Me voilà donc dans une flagrante situation du « Curse of knowledge ». Je suis tellement spécialiste de mon domaine que j’en oublie c’est quoi ne rien connaître de ce domaine. C’est exactement l’histoire des « tappers and listeners » où quelqu’un fredonne une chanson dans sa tête puis essaie de taper l’air avec ses mains sur une table. Le « listener » doit deviner la chanson en écoutant l’autre taper… Le taux d’échecs est élevé. Sans surprise. C’est la même chose quand je parle de Web à un non-initié.
Bref, je suis encore un communicateur incompris, mais j’avance dans ma quête du St-Graal du communicateur, soit de pouvoir vulgariser le Web et de draguer une nana au bar en placotant de Web 2.0, clés primaires ou d’AJAX (La techno, pas le nettoyant multi-usage…)