C’est pas parce que ce blogue est en mode « c’est l’été, on chill un max » qu’il faut arrêter de penser au business et à faire du fric. Parlant de fric, voilà un article intéressant sur les réseaux sociaux et leurs revenus : Many New ‘Friends’ to be Made Online, But What About Dollars?
À eux seuls, MySpace et Facebook ont 73 et 37 millions (tiens, les même chiffres, mais inversés, étrange…) d’utilisateurs selon ComScore. J’imagine que quelques uns sont redondants dans ce décompte. Mais bon, ça fait tout de même un joli paquet de personnes. Un gros marché potentiel. A big market comme dirait l’autre.
Si on se rappelle que Facebook a été valorisé à 15 MM$ avec la participation de Microsoft, quoi penser lorsqu’on prévoit des revenus de 350 M$ pour 2008 (avec un trou de 150 M$ dans le cash flow)? On est loin de la machine à imprimer des billets comme Google et ses 10 MM$ de revenus après seulement deux trimestres en 2008.
Pourtant, avec toutes les infos que Facebook et compagnie ont sur les utilisateurs, ça devrait être une mine d’or. Il semble plutôt que non car contrairement à Google où l’on cherche quelque chose de précis, on ne veut que se divertir avec ses amis sur les réseaux sociaux.
La pub?
La pub sur les réseaux sociaux, c’est bon à rien si on croit ces chiffres : Facebook a un CPM de 0.15$ et MySpace à diminué son CPM de 3.25$ à 2$. C’est peu à comparé un CPM entre 7$ et 33$ pour Mashable et même 70$ pour un blogue spécialisé comme TechnologyReview.com. Techcrunch a un CPM autour de 20$.
Avec tout le potentiel pour bien cibler sa clientèle sur Facebook, c’est surprenant. Encore plus surprenant quand on compare le taux de clic de Facebook à 0.04% (oui, oui, 4 clics sur 10 000) à celui de Google qui est à 2% (oui, oui, 50 fois plus de clics). Comme quoi on est plus attentif quand on cherche que lorsqu’on veut chatter avec ses potes.
Bref, avec tout ce monde, il y a sûrement moyen de faire du fric, mais peut-être pas autant qu’on pourrait l’espérer. Rien pour me convaincre que Zuckerberg a pris la bonne décision de lever le nez sur une vie de milliardaire en refusant quelques juteuses offres d’achats. Vous en pensez quoi?
Pour terminer, je vais reprendre un commentaire lu sur Digg :
« It’s Web 2.0, there is no profit in web 2.0.
The only profit comes once, and that’s when Google buys you out. »