Techcrunch a annoncé que National Lampoon, une compagnie dans le divertissement que je connais surtout pour ses comédies telles Loaded Weapons, vient d’acquérir une participation dans Capazoo, cette startup Québécoise aux poches bien profondes.
Plusieurs trucs comiques ici :
– J’ai déjà pensé que Capazoo était un gag à grande échelle. Que National Lampoon vienne mettre son nez là dedans n’a rien pour diminuer mes doutes!
– C’est pas moi qui le dit, mais Techcrunch qui décrit Capazoo comme ça : « the get paid to use if you give them money first social networking site »
– « There has to be some irony in a company known for comedy investing in a social networking site with a Web 1.0 multi-level marketing scheme as its business model. »
Sinon, plus sérieusement, est-ce que Capazoo serait en difficulté déjà? Peut-être que son modèle de faire payer pour faire de l’argent n’est pas l’idée du siècle. Surtout qu’il y a beaucoup d’autres alternatives totalement gratuites et plus populaires. D’ailleurs, il y a un manque au niveau des communications. Qui entend parler de Capazoo?
Bien que je m’amuse avec cette startup millionnaire, je préférerais que Capazoo soit une entreprise web phare pour le Québec. Vous savez, le genre de truc dont Techcrunch dirait « Wow, au Québec, ils savent c’est quoi le web! ». Un flop, c’est bon pour personne.
Ce que je ferais avec Capazoo? Premièrement, je ne suis pas certain que j’aimerais avoir ce mandat… Sinon, j’enleverais toute notion d’argent. Je ne voudrais pas qu’il y ait un seul doute dans l’esprit de l’utilisateur comme quoi il devra un jour sortir sa carte de crédit.
Puis comme toute startup web, je me concentrerais sur agrandir et fidéliser la communauté. À commencer par cibler la clientèle naturelle (Ex. : MySpace = artistes). Pas de communauté, pas de pognon. Et pour l’instant, j’estime le nombre d’abonnés entre 6000 et 10 000. Pas de quoi appeler sa mère et faire un gros party…
En gros, je regarderais la poignée d’utilisateurs qui trippent sur Capazoo et je m’assurerais de les traiter aux p’tits oignons et les écouter. Je pense que le succès passe par l’attention au noyau d’utilisateurs fidèles plutôt que de penser imposer une vision déconnectée. Mais ça, c’est la pensée d’un type qui n’a pas 25 M$ dans son compte de banque…