Ça fait plusieurs mois que je suis au courant du projet Capazoo. Et bien maintenant, ça semble lancé. C’est peut-être moi qui est dans une bulle, mais je n’en ai pas entendu parlé? Toujours est-il, le réseau social Québécois est là, en ligne, prêt à rentrer dans le gras de Facebook et compagnie.
Qu’est-ce que Capazoo? « The World’s Ultimate Social Life Networking and Entertainment Web Site ». Rien de moins! Moi, je suis le plus grand génie de tous les temps. Tant que personne ne me confronte, c’est vrai, non? Laissons le temps nous dire si cette affirmation est fondée.
Qui est derrière Capazoo? Je ne sais pas trop. C’est obscur. Mais c’est sûrement des gens avec le portefeuille bien épais. Développer pendant des mois un tel produit n’a rien à voir avec le bénévolat et deux types dans leur garage qui mange de la pizza froide.
Deux trucs de différents avec les autres réseaux sociaux? Premièrement, c’est lancé alors que le bateau est déjà loin à l’horizon. Ça ne veut pas dire que ça ne fonctionnera pas, mais c’est certain qu’ils n’ont pas l’avantage du « first mover ». Puis, ça veut dire aussi un coût d’acquisition de chaque utilisateur plus élevé. Mais si le financement est là, qui s’en soucie?
Secundo, ils semblent déjà axé sur la monétisation. Pas de temps à perdre ici : « On met du cash, faut faire du cash ». C’est bon dans le sens où on prévoit déjà les revenus pour rentabiliser ce beau joujou. Je mets un bémol parce que parler d’argent dans un projet grand public peut faire fuir les utilisateurs. Surtout au démarrage d’un projet qui ne bénéfice pas d’une grande notoriété. Mais bon, avec un max de marketing à coups de gros sous, des partenariats, etc, rien n’est impossible.
Bottom line : Que penser de ce projet? C’est un autre réseau social parmi tant d’autres qui ne révolutionne rien. Perso, je ne suis pas un utilisateur de ce genre de site. Mon feeling? Si Facebook est maintenant évalué à 10 MM$, d’autres ont sûrement flairé le filon. Alors au mieux, un joueur qui se taillera une bonne place, sans surpasser le phénomène Facebook. Au pire, un cas d’étude qui démontre que ça prend plus que des gros moyens pour réussir un projet sur le web.
Qu’en pensez-vous? Un tel projet peut-il réussir, même lancé si tard dans la vague des réseaux sociaux?