2016, une année débile pour DashThis. Watch out 2017!

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Je suis en vacances. J’ai la paix pour travailler. Réfléchir surtout, puisque penser c’est l’essentiel de mon travail après-tout. Tant qu’à avoir la paix, pourquoi pas écrire un brin? Me semble que je néglige trop ce bon vieux blogue qui a fêté ses 10 ans cette année.

Alors comme tu résumerais 2016 chez DashThis mon Steph?

Tout d’abord, l’année à bien commencé avec la fin d’un conflit entre associés. J’ai gagné. Il a tout perdu, victime de lui-même, de son arrogance et son entêtement légendaires. Par contre, ça a occupé la majorité de mon temps en 2015. Une victoire du gros bon sens qui m’a coûté cher en temps, en argent et en stress.

Les batailles légales c’est pour les imbéciles. Les gens raisonnables négocient et règle à l’amiable. Premier conseil, en cas de conflit, reste ouvert et négocie. Deuxième conseil, si tu es pogné avec un imbécile, prépare toi, arme toi de patience et d’un avocat style Hulk.

Ensuite, j’ai pu m’attaquer aux problèmes de ma compagnie en pleine croissance. Premier truc à régler sur la liste, virer le CEO qui n’est pas à sa place. Hey, c’est moi ça! Alors j’ai démissionné de mon poste et confié ce rôle à mon ancien associé chez Nofolo.

Plusieurs personnes s’improvisent gestionnaires, mais rares sont ceux qui ont le talent et compétences nécessaires. C’est l’fun dire qu’on est le CEO de la shop, mais ça vient avec toute qu’une barge de responsabilités. En gros, peut-être que tous les problèmes ne sont pas de ta faute, mais s’ils ne sont pas réglés c’est ton entière responsabilité.

Avec un nouveau CEO vient habituellement un brin de ménage et d’optimisation. Il fallait mettre les bonnes personnes dans les bonnes chaises et laisser aller ceux dont le rendement était insatisfaisant. Disons que certains, un en particulier, ont abusé de ma confiance un peu trop généreuse.

Bref, dehors les poubelles.

Maintenant, il faut se donner les moyens de réussir. On n’est plus une startup, mais une compagnie bien vivante, en croissance et rentable. On s’est donc monté une équipe digne de nos ambitions.

Nous somme passé de 8 à 22 en moins de 12 mois. C’est une bonne bouchée à avaler. Un bon défi de gestion et de coordination.

Par ailleurs, notre pouvoir d’attraction est passé de 0 à 100 pendant cette période. Disons que ça ne faisait pas la file pour travailler chez nous voilà 3-4 ans. Aujourd’hui, on est capable d’attirer, de payer et retenir les meilleurs. Comme boîte techno Web et SaaS nous avons des avantages uniques à Québec.

On le sait et on mise là dessus.

Et ce n’est pas un feu de paille comme trop de startup financées qui fermeront avant d’avoir 2 ans.

Entretemps, nous sommes en refonte complète de DashThis. Nous avons fait plusieurs erreurs coûteuses en voyant trop grand pour notre capacité à livrer. Il a fallu nous ré-enligner pour remettre le train sur les rails.

On a malheureusement perdu énormément de temps et d’énergie en chemin. La bonne nouvelle est que ça semble maintenant porter fruit avec tous les nouveaux projets qui sont en voie d’être mis en ligne.

Bref, la croissance et le succès sont de beaux problèmes, mais ça reste des problèmes. Si tu gères ça en amateur alors tu auras des résultats d’amateur.

En gros, disons que 2016 aura été une année de transition. Transition de startup artisanale à compagnie établie et qui est là pour rester.

Et en 2017, quel temps fera-t-il chez DashThis?

On complète la transition et la refonte. Encore peut-être quelques embauches, mais on a atteint une belle taille pour ce qu’on veut faire. Il manque de bras aux ventes et marketing surtout. Si tu veux voir nos postes ouverts, c’est ici: https://dashthis.com/jobs

On remet aussi le focus sur les ventes. On a eu une orientation techno au cours des deux dernières années, mais DashThis s’est construit en misant sur les ventes et le service client, pas sur la techno.

Notre avantage compétitif n’est définitivement pas technologique. On a aucun brevet et n’importe quel ti-clin sur la planète peut nous copier.

Notre force, c’est d’être capable de trouver les bonnes personnes qui ont le bon problème pour qui notre outil est la bonne solution. À ça, on ajoute un service client 5 étoiles et ça donne une compagnie qui a un succès très difficile à imiter.

Je l’ai déjà dis, mais ça me fait plaisir de le répéter. Les 3 ingrédients du succès? Ventes, ventes, ventes.

Sinon en 2017, j’aimerais bien réaliser mon rêve un peu fou: Ne plus faire de gestion. Zéro. Niet. Nada. Rien. Comme un artiste qui se concentre à écrire des bonnes tounes. Il laisse tout le côté gestion et opérations à son gérant.

Les tracas organisationnels me donnent des boutons, c’est pas ma faute! Pire, je suis un mauvais conseiller. Pour prendre la bonne décision faudrait même pas me demander mon avis.   

Je l’ai tu déjà dis que je déteste la gestion? Non? Alors check ben ça: Je déteste gérer. Je déteste la poutine organisationnelle peu importe la forme et la couleur. Beurk! Vade retro satana!

Je suis un putain d’artiste freestyle qui n’écoute pas ce qu’on lui dit. Ça me prend un gérant qui va m’encadrer sans trop me mettre en boîte pour pas que je me veuille m’enfuir. Comme la femme à Ricardo.

Mais bon, comme mon ancien patron disait: Si tu aimes faire de la mécanique, part toi pas un garage. Alors quelque part je me mets moi même les pieds dans les plats de la gestion.

En conclusion, même si ce n’est pas parfait, je suis excessivement fier d’où est rendu ce projet très simple, lancé il y a bientôt 6 ans, dont je suis peut-être le seul à avoir cru en ses chances de succès. On s’est même permis de réserver un des meilleurs restaurants de Québec exclusivement pour nous à Noël. Ça doit marcher pas si pire quelque part non?

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Et je pense que le meilleur de DashThis est à venir. Check ben ça aller en 2017 mon pote!