Il y a un buzz positif autour des startups. C’est même un mot cool pour draguer les nanas dans les 5 à 7. Mais dans les faits, une startup n’est rien d’autre qu’une entreprise en démarrage. Et c’est surtout la phase où il faut rester le moins longtemps possible.
Pourquoi?
Parce que si tout le monde peut lancer une startup, peu la réussisse. En effet, la majorité des startups ne vivent pas 1 an. Encore moins 5.
Parce que le démarrage est la période la plus difficile, la plus critique, la plus stressante. On est constamment en mode survie. Pas de luxe. Pas de vacances. Pas de repos.
Parce que c’est un échec jusqu’à la preuve du contraire. On s’investit corps et âme dans un échec en devenir. Il faut bosser fort pour transformer ça en réussite.
Parce que personne ne nous prend au sérieux. Perso, je dois jouer au politicien chaque fois qu’on me demande « combien êtes-vous » ou « qui sont vos clients majeurs ». Personne ne veut faire affaire avec un plouc qui va fermer dans 6 mois.
Parce que le recrutement est difficile. Les startups, ce n’est vraiment pas pour tout le monde. C’est à l’opposé de la job stable payante, 35 heures semaines sans stress avec sécurité, fond de pension et avantages sociaux béton.
Parce que le financement est difficile. Des idées, tout le monde en a. Convaincre des gens d’investir dans une idée est un sport extrême. Dans les plupart des cas, l’argent vient de nos poches et de quelques parents ou amis si vous êtes chanceux.
Parce qu’on est des proies faciles. Si par bonheur l’idée est bonne, il y a fort à parier que d’autres s’y mettront aussi. Des plus gros, des plus forts, des plus brillants et des mieux outillés que vous en ressources humaines et financières. D’autres voudront vous faire fermer simplement parce qu’ils le peuvent.
Finalement, parce que ça ne se passe jamais comme prévu. Pire, il y a aura beaucoup plus de jours merdiques que de journées avec de bonnes nouvelles. Il faut être débile pour endurer ça.
Bref, une startup c’est cool, c’est hype, c’est tendance même. Mais derrière les rideaux, ce sont des entrepreneurs illuminés qui croient à quelque chose, mais qui se tapent des semaines à ne plus savoir leur nom sans aucune garantie de retour. C’est définitivement la phase que l’on veut quitter le plus tôt possible.