Ceux qui me connaissent bien savent que je ne m’excite pas trop lors des bons coups pas plus que je ne sombre dans la dépression lors des moins bons. Je suis assez constant en termes d’émotions, bon temps, mauvais temps.
Mais là, voir DashThis être en vedette sur un blogue officiel de Google? On peut dire que le sourire est plus grand que la moyenne. C’est comme rêver d’être une rock star et d’en devenir une.
Ben voyons Steph, c’est juste un petit billet de blogue. Tout ce qu’il y a de plus ordinaire.
Ben non, justement. Vous en connaissez beaucoup des entreprises de Québec, du Québec et même du Canada qui reçoivent le spot light de monsieur Google? J’ai vu Adviso dernièrement ou Jonathan Villiard, mais sinon, il faudrait que je fouille. Mais bon, je doute que ça soit aussi fréquent que de croiser une Honda Civic sur l’autoroute.
Bah relaxe Steph, ya pas de quoi écrire à sa mère.
Non? 85 000 abonnés RSS et 104 000 abonnés Twitter? Ya rien là? Come on! Pour une p’tit boîte comme DashThis, c’est une opportunité incroyable. Plein de gens ciblés de l’industrie sont maintenant au courant que DashThis existe. Partout sur la planète. J’ai même un Vietnamien qui m’a écrit en vietnamien pour un projet personnalisé. Merci Google Translate.
Sans compter l’énorme coup de crédibilité que ça donne. Vous je ne sais pas, mais comme coup de pouce gratuit, difficile d’avoir mieux. Et ce n’est pas Jimbo le Clown qui le dit, c’est le blogue officiel de Google Analytics, outil utilisé par beaucoup, beaucoup, beaucoup de gens.
D’un point de vue pub, à date, ça équivaut à une couple de 1000$ en Adwords avec un taux de conversion proche du 10%. Ça, c’est le court terme. J’ose croire à un impact à long terme de ceux qui vont revenir plus tard.
D’un autre côté, la fonction qui bloque la joie s’appelle terre à terre. C’est bien beau tout ça, mais là ça me donne une barge et un truck de boulot pour répondre à tout ce beau monde. Un beau problème vous direz, oui, mais problème quand même.
Bref, cet événement confirme que mon idée initiale n’était pas trop pire et que je suis sur la bonne voie. C’est toujours plaisant de montrer ce genre de nouvelle à ceux qui n’ont pas cru en moi.
Mais il y a encore beaucoup de boulot sur la planche. J’invite ceux qui seraient tenté par l’expérience startup de garage californienne made in Québec City à m’envoyer leur CV (dev front-end, back-end). Je vais avoir besoin de jus de bras et de cerveau bientôt!