Article intéressant ici qui met en perspective les salaires annuels moyens de travailleurs et ceux des 100 PDG canadiens les mieux payés. Deux constats. Le premier, le PDG a gagné notre petit salaire annuel moyen de 38 K$ avant même que nous ayons pris notre première tasse de café au bureau. En effet, le mardi 2 janvier à 9h46, le PDG venait de gagner autant que nous dans une année.
Deuxième constat. Si l’on compare au salaire minimum, le PDG a gagné plus qu’un petit salarié à 13h, le 1er janvier. Bien sûr, on peut faire dire n’importe quoi aux chiffres et on pourrait aussi bien comparer nos salaires aux sportifs ou aux stars qui gagnent des salaires ridicules.
Le plus triste dans l’histoire est que la progression du salaire moyen est à peu près nulle sur 30 ans. Mais pour le 5% des mieux rémunérés, la progression est de plus en plus forte. Or, on aurait tendance à penser que tout le monde s’enrichit au même rythme. Ce n’est évidement pas le cas.
Quelques exemples : Le patron de Precision Drilling Trust gagne 74 M$. Celui du Canadien National 56 M$. Le « moins bien » payé du top 100, le patron de ING-Canada gagne 3 M$.
Est-ce que je me plains? Non, pas du tout. Ce sont les règles du jeu. Je ne suis pas du genre à pleurer parce qu’une personne a plus d’avantage que moi. C’est à moi de travailler pour obtenir ce qui fait mon bonheur.
Après tout, ceux qui gagnent cher ont généralement mis les efforts en conséquence. Rares sont les PDG qui n’ont pas fait d’études et qui travaillent 30 heures par semaine. Par contre, la majorité de la population aimerait avoir le salaire du PDG tout en ayant l’horaire de travail d’un assisté social… Faut pas rêver en couleur!