Je ne suis pas autruche au point d’être étonné, mais ça me surprend quand même qu’un événement comme le web 3 (pas de version française du site?) se tienne en anglais… Dans la ville francophone (l’est-elle encore?) de Paris. Michel Leblanc qui est présent au web 3 exprime ce malaise sur son blogue.
Comme il le dit, si ça s’était passé au Québec, ça aurait fait un scandale dont on entendrait parler pendant longtemps. Par contre, je pense qu’au Québec, ça ne serait pas arrivé. Simple intuition. Peut-être aussi que l’événement n’aurait pas été aussi international si ça avait été en français.
Pure coïncidence, mais avant de lire le billet de Michel, je réfléchissais justement pour écrire sur les possibilités qu’offrent le marché francophone. Par exemple, pour une jeune entreprise comme celle que je lance, il n’y a pas vraiment de bonnes raisons d’être en anglais. Les inconvénients sont plus nombreux que les avantages.
Bien que je me débrouille très bien en anglais, pourquoi se casser la tête à vouloir percer un marché où je suis inconnu? Ça prend des ressources supplémentaires, une approche différente, etc. Supporter deux langues pour une petite PME? Je trouve ça suicidaire. Aussi bien se concentrer sur un seul marché et bien l’exploiter que de viser partout et se planter.
Évidement, à long terme, si l’on veut assurer la croissance, il ne faut pas ignorer les marchés nord américain et mondial, principalement anglophones. Anglophone parce que c’est la langue universelle des affaires. Mais il y a aussi l’espagnol, le chinois, japonais, etc.
Il y a encore beaucoup de monde, particuliers comme entreprises qui aiment se faire servir en français. Moi le premier. Je crois qu’une entreprise à beaucoup à gagner à être exclusivement dédiée au marché francophone. Puis dans une prochaine étape, se lancer dans le marché anglophone avec la préparation et les moyens nécessaires.