Depuis que je blogue, il m’est arrivé plusieurs fois de me faire reprocher certains propos incisifs. Des fois avec raison peut-être. Comme n’importe quel media où un individu exprime une opinion, le blogue n’est pas à l’abri des critiques. Et je suis de ceux qui pensent qu’on ne fait pas de bonnes omelettes sans casser d’œufs. Mais est-ce que j’abuse des œufs?
Bloguer pour provoquer
Mon blogue, c’est mon outil de promotion et de réseautage depuis 4 ans. Et ça fonctionne très bien. Je ne blogue pas pour me faire des amis. Je blogue pour promouvoir mon domaine, débattre, échanger des idées, provoquer des réactions. Bloguer, c’est une game, voire un show. Comme n’importe quel média (Oui, oui, les médias présentent l’info pour vendre!). Et froisser des gens, involontairement ou non, fait parti de la game quand on donne son opinion.
Le cas Michelle Blanc
Michelle Blanc a le blogue d’affaires le plus connu au Québec et est très populaire dans la francophonie. Pourtant, elle manie la délicatesse des mots comme un chirurgien avec un couteau de boucher. Ses coups de gueule n’empêchent pas plusieurs personnes, dont moi, de lui vouer une estime et un respect professionnel. D’ailleurs, Michelle est l’influence majeure qui m’a incité à bloguer. Le blogue d’affaires à l’eau de rose, très peu pour moi.
Le cas Prospection
Dernièrement, c’était le billet sur Prospection qui a fait jaser. Ok, c’était sévère, mais j’assume. Leur affirmation sur les logs m’a fait grimper aux rideaux. Moi qui est zen comme pas possible pourtant. C’est un peu l’équivalent Web analytique d’affirmer que la terre est plate et qu’on tombe dans le néant si on va trop loin. Sinon, je suis du genre à encourager la compétition. Meilleure est l’offre, mieux se portera notre industrie.
Dans les faits
Mais sortons notre p’tit côté analyste. Quand on regarde de plus près, sur 1 028 billets, combien sont des coups de gueules ou des critiques? Combien sont même des opinions? Et Combien servent à promouvoir mon domaine d’une façon positive? On peut me reprocher mes critiques, mais de là à dire que je suis un mangeur d’enfants…
Et le 2e degré?
Faut pas oublier de mettre un bémol dans l’interprétation de l’écrit. Je fais de mon mieux pour exposer mes idées clairement, mais ça arrive que ça sorte tout croche ou que ça ne soit pas comme ce que j’avais en tête. De plus, je fais beaucoup d’humour au 2e degré. Chose qui est difficile à comprendre quand on ne connaît pas le personnage. En fait, je blogue comme je jase à mes potes dans mon salon avec une grosse bière et des crottes de fromage. Aimez-vous les crottes de fromage?
Bref, c’est peut-être le pote Clotaire Rapaille qui a raison. Je fais parti du complexe sado-maso des habitants de la ville de Québec. Pire, je suis une source du problème avec mon blogue-poubelle où il n’y a de la place que pour la démolition et la destruction. (Hého, c’est du 2e degré ici)