Avec les réseaux sociaux, ça devient compliqué de suivre les liens qu’on publie à gauche et à droite. Dans l’ancien temps, les liens étaient principalement dans des emails, une newsletter par exemple. Maintenant, ils se retrouvent sur Facebook, Twitter et autres réseaux sociaux. Comment mesurer leur performance?
Quoi mesurer?
Supposons que nous publions un lien XYZ sur Twitter et sur notre page Facebook. On aimerait savoir :
- Combien de visites ces deux liens ont générés
- La proportion des visites de Twiter vs nos followers
- La proportion des visites de Facebook vs le nombre de fans
La mauvaise façon
La façon classique, et en même temps la mauvaise façon, consiste à vérifier les sources du trafic. On cherchera alors pour les domaines Twitter et Facebook. C’est un bon départ, mais tellement incomplet.
La couille dans la soupe est que les sites ne sont qu’une petite partie du trafic de ces sites. Plusieurs utilisateurs prennent des logiciels externes comme des applications mobiles ou Tweetdeck par exemple. Ces applications génèrent souvent du trafic qualifié « d’accès direct » ou sans référent.
Et que dire des url shorteners (on dit ça comment en français?) comme Bit.Ly ou TinyUrl qui complique le trajet?
La bonne façon
La meilleure façon d’avoir un portrait réel est de créer une URL qui facilite le suivi. Pour se faire, on utilisera un paramètre de suivi des sources comme pa_src dans Percute Analytique ou utm_source dans Google Analytics. Par exemple :
- http://www.stephguerin.com/?pa_src=twitter
- http://www.stephguerin.com/?utm_src=facebook
On peut être plus spécifique en utilisant le détail pour chaque lien comme étant une campagne :
- http://www.stephguerin.com/?pa_src=twitter&pa_cmpgn=twitter-article
- http://www.stephguerin.com/?utm_src=facebook&utm_campaign=twitter-article
Et pour éviter que les paramètres ne se perdent en chemin et fausse les résultats, il est préférable de passer le tout dans une machine à saucisses comme Bit.Ly. Ainsi, le lien complet sera « encapsulé ». On aura donc les statistiques peu importe le chemin qu’il prendra et peu importe sa forme ou sa source.
À quoi bon?
Les puristes des réseaux sociaux vont me dire (encore) que je ne comprends rien, qu’il y a plus que le retour direct et c’est vrai. Par contre, nier les résulats directs n’est pas très malin. Mesurer le retour direct des initiatives sur les réseaux sociaux permet de voir immédiatement si on est dans le champ et de réagir rapidement.
Aussi, ça permet de garder les pieds sur terre et de se rappeller que les réseaux sociaux ne sont pas la terre promise, mais seulement un autre canal de communication qui doit être évalué et mesuré.