Chaque boîte en croissance vit, un jour ou l’autre, un manque de main d’œuvre. Ouvrir des postes chez NOFOLO est une chose, les combler avec les bonnes personnes en est une autre. Voici quelques couilles dans la soupe que je vois ici et là.
Le manque de formation spécialisée
Le problème #1, c’est le manque de main d’œuvre qualifiée. Il y a beaucoup de talent et de potentiel, mais peu d’expérience concrète dans le monde du Web. Un spécialiste Cobol peut être très bon dans son domaine et gagner 150 K$, mais dans une boîte Web, tu ne vaux pas grand chose mon pote.
Les préjugés des p’tites boîtes
Les p’tites boîtes, ça donne des p’tits salaires, c’est bien connu, non? Pourtant, c’est archi-faux. Les boîtes qui donnent des salaires de fou sont soient déficientes en finance 101, soient des grosses entreprises où les emplois sont si ennuyants et mentalement dégénératifs qu’ils doivent offrir des cages dorées. Les p’tites boîtes sont capables de compenser et rémunérer une personne à sa juste valeur. N’en doutez pas.
La peur du changement
L’ennemi juré du cheminement de carrière est bien la peur du changement. Qu’est-ce qu’on est bien dans ses vieilles pantoufles! Même si on s’emmerde royalement et que notre cerveau pourri de l’intérieur! Il en vient difficile de faire sortir quelqu’un de sa zone de confort. Après tout, il y a des bébés qui sont bien, tout au chaud dans leur couche pleine.
Viser juste
Ça, c’est le problème des boîtes : Bien définir le poste. Quand c’est trop défini, ça limite le bassin de candidats. Quand c’est trop vague, ça n’accroche personne. On ne voudrait pas passer à côté d’un candidat intéressant juste parce qu’il ne connaît pas la signification de l’acronyme SMO.
Les testeux de marché
Eux, ce sont les parasites du système. Ce sont des êtres complexés accroché à leur job, mais qui saute la clôture de temps a autre seulement pour connaître leur valeur sur le marché. Ils n’ont pas vraiment l’intention de quitter leur emploi. Ils veulent sentir qu’ils sont importants et qu’on a besoin d’eux. Ils aimeraient vraiment qu’on leur déroule le tapis rouge pour qu’ils puissent jouer à la princesse. Désolé mon chum, mais tes fantasmes insensés, garde ça pour ton club de Donjon Dragon.
Bref, avoir à se creuser le coco pour recruter est tout de même un heureux problème. C’est signe que la shop est en santé. Et comme le dit le pote Gump, le recrutement, c’est comme une boîte de chocolat, on ne sait jamais sur qui on va tomber!