Mon billet « Le taux de rebond est votre ami » publié en début de semaine a donné lieu à quelques bonnes discussions intéressantes. Avec Gabriel Rodrigue sur Twitter entre autres. Même si ce n’était pas le sujet du billet, le tout a pris deux directions : Les programmeurs ne sont pas tous nuls en design et il est difficile de saisir le ton d’un blogueur par écrit.
La couille dans la soupe
Le point de départ de tout ça est que mes propos sont méprisants envers les programmeurs. En effet, je dis qu’« Un programmeur ne devrait pas avoir le droit de même penser à faire du design. Qu’il programme et qu’il laisse la job de design aux grandes personnes. ».
Auto-dérision?
Le problème c’est que ça peut offusquer des gens pris comme ça, hors contexte. Par contre, ceux qui me connaissent bien savent que je suis moi-même un programmeur et que je suis l’exemple parfait du type à qui il ne faut pas laisser le contrôle sur le design. Bien sûr, j’exagère et j’amplifie le tout d’humour. Un humour qui m’est bien propre. À la base, je ris de moi en disant ça.
Foutu ton!
Probablement que si j’avais dis la même chose, dans une SWAFF par exemple, ça aurait bien passé. On aurait vu le sourire et le ton léger de la discussion. Pas un ton noir et cinglant envers les pauvres programmeurs, cette sous-race humaine au bas de l’échelle alimentaire (<auto-dérision> dont je fais parti, je le rappelle </auto-dérision>).
Bref, cette BD de Dilbert résume bien ce que je pense des développeurs qui font du design. À l’inverse, il ne faut pas mettre du code entre les mains d’un designer. Pire, il faut regarder par-dessus l’épaule du designer pour être certain qu’il ne crée pas des trucs impossibles à programmer! Au final, rien de méchant, que de bonnes vieilles blagues clichées entre les gens marketing et la production.