Le nez collé sur l’arbre

Ouf, dur dur d’être un blogueur ces temps-ci. Je termine un sprint suite à une triple traversée du Sahara sans eau et dans un suit de skidoo pourchassé par des talibans qui croient que je suis Georges Bush. En effet, nous (Nofolo, les gens de l’Office de tourisme de Québec, Amalgame, Zengo, etc) avons bossé fort ces derniers temps sur le nouveau site Internet de l’Office. Mais j’y reviendrai dans quelques jours, le temps de replacer mes idées.

Se replacer les idées?

Oui! Quand on s’investit à 100% dans un projet sans compter les heures, on oublie le reste. Ce blogue en a pris un coup dans les dernières semaines. Je n’étais pas capable de réfléchir pour penser un texte. Je n’avais qu’une chose en tête : Le projet OTQ. Et ce n’est pas seulement le blogue. Les loisirs, les corvées, etc. À un point tel que mes enfants commençaient à m’appeler mononc. Ça en dit long…

La seule chose que je n’ai pas négligée, c’est le jogging. Mais j’ai développé deux tendinites aux talons pour être certain que je ne fasse rien d’autre que travailler! Heureusement qu’il me reste le martini du vendredi

Trop collé sur l’arbre

J’enviais mes collègues qui avaient le luxe de penser à toutes sortes de choses. Moi, j’étais tellement collé sur l’arbre que je ne voyais plus la forêt. Le focus est nécessaire pour réussir des objectifs précis et garder le cap. Mais pour la créativité et la vision, on repassera. On doit pouvoir prendre du recul pour mieux voir la forêt.

De quelle forêt tu parles Steph?

Trop collé sur l’arbre qu’on ne voit plus la forêt, vous ne savez pas c’est quoi? C’est une de mes expressions préférées. Ça dit que je n’ai pas toute la vue d’ensemble pour réfléchir, prendre de bonnes décisions ou simplement voir des opportunités d’affaires.

Avez-vous déjà essayé de vous orienter dans une ville avec une carte hyper-détaillée? Ça va mieux quand on a un certain niveau d’abstraction et qu’on garde les repères principaux. Pas besoin de positionner les niches de chien et les cabanes d’oiseau pour trouver son chemin. L’incubateur à idées qui me sert de cerveau à besoin d’espace pour bien fonctionner.

Bref, quand on a de la misère à réfléchir, à bien exposer un problème, à faire un tri dans les morceaux du casse-tête, c’est qu’on a le nez collé sur l’arbre. Un peu de recul et hop, la solution nous apparaît comme par magie. C’est beau la vie, non?