À l’instar des instructions qui attendent dans le pipeline du microprocesseur d’être traitées, j’ai un pipeline d’amis sur Facebook. En effet, lorsque je reçois des demandes d’amitié (friend request) d’inconnus, je ne les ignore pas automatiquement. Je les laisse mûrir un peu. Des fois que j’aurais une bonne raison de les accepter.
Accepter ou ne pas accepter?
Si certains acceptent ouvertement tout ce qui bouge comme « amis », moi je préfère accepter ceux avec qui j’ai un lien, si mince soit-il. J’ai un malaise à ouvrir des trucs persos à n’importe qui. C’est comme avoir un inconnu dans le divan de mon salon qui met ses pieds sur moi. Et ce n’est pas faute de chercher car je prends généralement 1 ou 2 minutes à me demander qui est cette personne qui veut m’avoir dans ses amis.
Je viens de faire un tour dans ce pipeline et pour la majorité de ceux que je n’ai pas accepté (ni ignoré… pour le moment) sont toujours de parfaits inconnus. À quoi bon les accepter et embourber mon fil de statuts, déjà difficile à suivre, d’inepties de gens que je ne connais pas? Twitter est là pour ça.
La bonne demande au bon endroit
Peut-être que tout ceci n’est qu’un mauvais choix d’outils. Après tout, s’ils m’avaient demandé d’être en contact sur LinkedIn, j’aurais probablement accepté. Du moins, si c’est dans un contexte professionnel. Parce que Facebook, ça prend au moins un iota d’amitié. Pas d’amitié, c’est LinkedIn. Pas d’amitié ni de lien professionnel alors là, c’est aussi bon qu’un mariage arrangé entre un inuit et un homard.
Bref, je fais mon ménage du printemps en cliquant joyeusement sur « ignorer ». Le plus drôle, c’est que je ne me sens même pas mal vu que ce sont de parfaits inconnus. En terminant, un bon truc pour remplir son Facebook est d’aller à des soirées comme les SWAFF, Tweetup ou Yulbiz. Après s’être présenté et avoir échangé une poignée de main (ou de coude en période de pandémie), c’est plus naturel d’être connecté via Facebook, non?