Marketing du bouche-à-oreille: 3 applications simples pour le Web

Je suis toujours un peu surpris quand une entreprise me parle de son budget marketing et qu’il n’y a rien de prévu pour le bouche-à-oreille (Word of mouth marketing). Je comprends deux choses là dedans. Premièrement, le bouche-à-oreille ne coûte rien ou presque alors il n’est pas pris au sérieux dans les dépenses marketing. Deuxièmement, c’est plus compliqué faire parler de soi que de parler soi-même.

Pourtant, je n’invente rien ici, le bouche-à-oreille, comme les références des clients, est probablement le marketing le plus efficace autant en terme de ROI que de qualité du retour. C’est bien certain, on fera plus confiance à notre frère ou ami plutôt qu’une pancarte publicitaire.

Heureusement, avec le Web ce n’est pas trop compliqué d’implémenter des stratégies de bouche à oreille. En plus, le message circule rapidement et à des coûts ridicules. Voici trois applications faciles à mettre en place.

Faciliter le relais d’information

Vous avez déjà vu un bouton « envoyer cet article » ou « suggérer ce produit à un ami »? Deux ou trois clics, on ajoute le email d’un ami et on clic sur « envoyer ». Et voilà, l’info vient de circuler tout à fait gratuitement.
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Web analytique : WASP v1.0 est lancé!

J’apprends sur son blogue que l’entreprise de mon pote Stéphane Hamel, Immeria, vient de lancer la version 1.0 de son logiciel WASP.

Qu’est-ce que WASP?

WASP, pour Web Analytics Solution Profiler, est une extension Firefox pour les professionnels du Web analytique. Entre autres, ça sert à assurer la qualité d’implémentation d’une solution  Web analytique. Ça sert aussi à savoir comment les autres sont marqués et ce qu’ils récoltent à notre sujet. WASP supporte présentement 124 solutions Web analytique (dont l’excellent Percute Analytique), réseaux de publicité et autres kossins.

Bref, je l’utilise depuis quelques mois déjà et je peux dire que c’est un outil très bien fait et surtout très pratique. Et, Curieusement, c’est le seul du genre à ma connaissance. J’aime aussi son outil pour proposer et voter de nouvelles fonctionnalités. À essayer!

Mes amis Facebook en échange d’un Whopper? Tu parles!

Décidément, Burger King sont très doués dans l’utilisation  des nouveaux médias pour leur marketing. Ils ont déjà fait des jeux et des vidéos. Là, ils reviennent à la charge avec Facebook. Comment? En échangeant des amis contre un Whopper!

En fait, j’adore l’idée parce que j’ai toujours trouvé inutile d’avoir un tas « d’amis » que je ne connais pas où à qui je n’ai jamais adressé la parole. Aujourd’hui, ce ne sont plus des amis du type « random dude », mais une ressource monnayable contre des produits et services! Comme les points Air Miles, on accumule les « random dudes » dans notre liste d’amis et on échange le tout contre un délicieux hamburger. Qu’est-ce que sacrifier 10 amis quand on en a 100, 200, 500 ou 1000?

Moi qui me cherchait une raison pour faire du ménage dans mes amis… Malheureusement, c’est pour le marché américain. Pour l’instant. Mais faites gaffe. Si ça vient au Canada, je vais en sacrifier quelques uns avec plaisir!

Gérer son entreprise comme son lave-vaisselle

À chaque fois que je pars mon lave-vaisselle c’est la même chose : C’est un exercice de gestion de haut niveau! En effet, gérer un lave-vaisselle n’est pas une tâche à prendre à la légère. C’est du sérieux. Rien de moins. En fait, avant d’engager un gestionnaire, on devrait le regarder gérer son lave-vaisselle.

Résolution de problèmes complexes

Remplir un lave-vaisselle est un vrai casse-tête. Il faut constamment se demander comment le remplir de manière optimale. C’est un problème de maximisation de l’espace. Il faut le remplir assez pour ne pas avoir à laver manuellement, mais pas trop pour que la vaisselle soit bien lavée.

Gestion des ressources

L’eau, l’énergie, le savon et le temps sont des ressources précieuses. Le gaspillage n’est ni bon pour le lave-vaisselle ni bon pour une entreprise. Être trop radin n’est pas l’idéal non plus. Le lave-vaisselle peut nous aider à trouver un juste milieu.
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Google analyse les clics dans les résultats de recherche?

C’est la première fois que je remarque que les liens sortants de Google passent par… Google! Avant, c’était l’URL du résultat tel quel. Avec la position du résultat en paramètre, c’est bien évident qu’ils font le suivi et l’analyse des résultats cliqués en fonction d’une recherche.

Ce que je trouve étrange, c’est qu’ils n’aient pas fait cette analyse bien avant. J’ai déjà cherché quelques fois pour savoir s’ils analysaient les clics et rien ne me permettait de croire que oui. Maintenant, c’est évident qu’ils le font.

Je crois que c’est un gros plus dans le but de fournir le meilleur résultat de recherche. En effet, si un lien en 2e ou 3e position est plus cliqué que le premier, ça veut probablement dire que le 1er résultat n’est pas attirant ou non pertinent aux yeux de l’utilisateur.

Ça veut aussi dire que les petits génies du SEO auront la tâche plus difficile s’ils ne font que du contenu vide destiné à générer des clics sur les pubs. En effet, un clic sur le premier résultat, un back sur Google en moins de 5 secondes et un clic sur le 2e résultat peut facilement mettre en lumière du contenu bidon.

Colektivo : investissement 2.0

Julien Niquet, le frère de l’autre, travaille depuis un bon moment sur un projet de plateforme collaborative de financement. Ça doit bien faire 1 an qu’il m’a questionné à ce sujet. Je trouvais l’idée intéressante et voici que le projet est avancé sans toutefois être lancé.

Le principe est simple : Une communauté d’épargnants financent des entreprises et récoltent les intérêts. Pour les épargnants, c’est une alternative moins gourmande en frais de gestion que les fonds de placements tout en aidant des entreprises d’ici. Pour les entreprises, c’est une possibilité de financement probablement plus simple que les banques et VC traditionnels. Le tout sans garantie de prêt. Ça, c’est un gros plus. C’est déjà difficile de se lancer en affaires, quand il faut mettre sa maison en garantie en plus, ça en décourage plusieurs.

Par contre, je me demande à quel point un tel système peut être utile pour les startups. Comme dans le financement traditionnel, c’est sûrement facile d’attirer les investisseurs quand on a un carnet de commandes garni et une stabilité financière. Mais les startups n’ont jamais ça. Les seules choses qu’ils ont, c’est leur rêve et leur volonté!

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Alors, comment s’est passé 2008 chez Percute?

2008 a été notre première année complète chez Percute. Nous sommes maintenant en 2009 et toujours bien en vie. Le plus dur pour une jeune entreprise est de passer la première année alors que 30% cessent leurs activités avant 2 ans et 50% ne se rendent pas à 5 ans.

En fait, la technologie créée par Percute a un peu plus de 3 ans, mais la forme commerciale de la chose a un peu plus d’un an. Et il s’en est passé des choses durant cette année. Le plus gros a été de repositionner nos activités.

En effet, avec un Google Analytics dans les pattes, inutile de jouer au plus fin. Nous avons donc cherché des occasions d’affaires là où Google n’était pas. Et ça a très bien fonctionné! Ça me fait évidemment un petit velours après que plusieurs aient prédit notre mort. C’était sous-estimer la persévérance des entrepreneurs.

Le résultat?

Nous avons maintenant un produit et une offre de service de niche. Nous ne serons pas des vedettes du Web 2.0. Nous ne serons pas interviewé par les bonzes et autres gourous du Web. Nous n’aurons pas d’attention et/ou hype qu’ont plusieurs startups du Web. Il est même peu probable que nous soyons votre fournisseur de services de Web analytique un jour.

So what?

Et c’est parfait ainsi! Avec l’expérience, on se rend compte qu’on ne veut pas travailler avec tout le monde. La qualité avant la quantité quoi. Nous préférons avoir une p’tite boîte rentable avec des clients avec qui nous sommes heureux de travailler. Et bien honnêtement, je préfère notre situation profitable à beaucoup de startups bien  en vue, mais qui ne génèrent pas un rond. Dans notre domaine, mieux vaut une poignée de clients payants que 1000 utilisateurs qui ne rapportent pas une cenne.

Et 2009?

Avec plus de ressources, plus de moyens et une méthode de travail bien rôdée, il est certain que nous voyons beaucoup de positif dans l’avenir. Quoi exactement? Je ne sais pas trop. Comme dirait l’autre, la vie c’est comme une boîte de chocolat : On ne sait jamais sur quoi nous allons tomber!