Résumons : Tu as eu une idée. Tu as trouvé zero ou plusieurs fondateurs. Tu as maintenant un prototype fonctionnel. Maintenant, si on parlait business un peu? As-tu une idée du modèle d’affaires?
Non?
Alors embarque pour le 4e manège de Startup Land : Le modèle d’affaires.
Tout d’abord, qu’est-ce qu’un modèle d’affaires? Tiré de l’anglais business model, ça décrit essentiellement comment une compagnie fait de l’argent.
À ne pas confondre avec plan d’affaires, vue plus large, qui va décrire le qui quoi comment pourquoi d’une compagnie.
Pas d’argent, pas de compagnie. Au mieux un hobby ou un kossin de bénévolat où des hippies mettent des ponchos pour cultiver un jardin de chanvre bio communautaire.
Alors, t’as une idée de comment ton projet va faire du fric?
Des fois, c’est évident. Un média voudra offrir du contenu gratuitement afin d’attirer le plus d’eyeballs possible pour vendre de la publicité.
Un logiciel en ligne tel que DashThis vendra des abonnements mensuels selon un volume d’utilisation.
Il y a beaucoup de modèles différents : A l’utilisation, abonnement, courtage, affiliés, achat unique, donation, publicité, commandite, commission, etc.
On ne fera pas le tour des modèles. On va réfléchir à comment maximiser nos revenus.
Au départ, si tu offres une valeur ajoutée, tu dois demander une contrepartie. Si ce n’est pas monétaire, ça peut être sous forme de publicité, comme obtenir 10% de rabais si tu recommandes ce produit à tes amis.
Dans notre cas, ce qui nous intéresse le plus c’est la contrepartie monétaire. Parce que tu auras de la misère à payer ton épicerie avec des « likes » Facebook mettons.
J’aurais de la difficulté à donner une recette générique car les types d’entreprises sont trop variés. Mais règle générale, il faut trouver l’élément qui a une valeur aux yeux de quelqu’un et demander le bon prix à la bonne personne.
Tu as du contenu spécialisé? Un annonceur sera heureux de payer pour rejoindre tes lecteurs.
Tu offres un produit qui a une utilisation récurrente (comme DashThis)? Alors ton utilisateur sera heureux de payer chaque mois pour y avoir accès.
Tu vends des trucs artisanaux? Alors la personne qui recherche ça sera heureuse de payer à pièce, pour chaque kossin acheté.
Tu offres un service de mise en relation, donc tu vends des contacts? Alors il y a une personne qui sera heureuse de payer pour être mise en relation avec une autre.
Tu es un spécialiste SEO qui attire une tonne de traffic? Alors des marchands seront heureux de te donner une commission chaque fois que tu leur réfères un acheteur.
Bref, qu’est-ce que tu offres qui a une réelle valeur aux yeux de quelqu’un? Combien est-il prêt à payer pour jouir de cette valeur?
Ça ne fait aucun sens qu’un gros client de DashThis qui utilise des centaines de dashboards paie le même prix que celui qui en utilise 5. Le modèle d’affaires est adapté en fonction de l’utilisation.
C’est justifiable : Plus tu l’utilises, plus tu sauves du temps, plus ça une grande valeur aux yeux de clients, plus notre contrepartie monétaire est grande.
Plus grande valeur ajoutée = plus de pognon pour nous.
En gros, c’est là que tu vas sortir ton pif pour les affaires et savoir si tu es bon pour récolter les billets verts dans les arbres ou bien si tu es le genre à laisser un tas d’argent sur la table.
Tu as des doutes et tu voudrais être éclairé sur quel serait le meilleur modèle d’affaires pour toi? Je te suggère de profiter du programme « Les conseils de Steph pour le prix d’un burger ». Invite-moi à dîner et on va décortiquer ton projet.
Alors mon pote, tu sais maintenant comme tu vas remplir ton compte de banque? Passons au prochain manège de Startup-Land : Le financement ou comment on paye le loyer pendant qu’on travaille sur ce beau p’tit projet là?
À la semaine prochaine!