Maintenant que l’annonce a été faite aux personnes importantes, je peux l’annoncer publiquement : C’est ma dernière semaine chez NOFOLO. La raison? Relever de nouveaux défis!
Bon ok, c’est simplifier la chose. Des détails alors. Il y a 4 ans je me suis associé avec le pote Phil avec la flamme du passionné qui allait changer le monde. Le but était de construire projet par-dessus projet. On travaillait fort sans savoir quand allait être notre prochaine paye.
Quand on construit sa propre chance, tout peut arriver. Comme fonder une agence Web. Ce n’était pas dans les plans initiaux du tout, mais la graine a commencé à germer lors du premier Swaff (Web à Québec à l’époque) alors que je rencontrais Phil et Wendy. Deux personnages importants de mon parcours des quatre dernières années.
Passion, occasion, opportunité, timing, culot, audace, chance, savoir-faire, etc. Tout ça a contribué à faire naître NOFOLO, une boîte sorti de nulle part il y a 2 ans, mais qui brasse le marché du Web à Québec. Si nous n’étions pas pris au sérieux à l’époque, gageons qu’aujourd’hui personne n’a du fun à se battre contre NOFOLO dans un pitch.
Alors d’usine à projets, « mon » entreprise est devenue une boîte de services. Faire de la consultation, accompagner les clients, bâtir des relations, vendre notre expertise, être les meilleurs, etc. C’est un environnement très valorisant, mais il me manquait un petit quelque chose : La création.
Je suis un rêveur. Une machine à idées. La majorité de celles-ci sont farfelues. Peu se rendront à la planche à dessins. Encore moins au stade de tests. Et une infime fraction rapportera du fric.
Pour vivre de ça, il faut être dédié et avoir le focus sur les projets. C’est là que la boîte de services en pleine croissance devient problématique. Les deux sont mutuellement exclusifs. A tout faire, on risque de ne rien faire de bien. Puis il faut se concentrer sur des projets dont on n’a aucune idée du potentiel alors qu’on a une entreprise en croissance à gérer en même temps. Faire le choix entre le payant maintenant et le peut-être plus-tard est un no-brainer. Enfin presque.
Le succès, l’argent et la réussite sont des aspects importants pour « mon » entreprise. Mais l’épanouissement aussi. Je dis souvent que je préfère être heureux avec un salaire convenable que grassement payé dans une job que je déteste. Je souffre de claustrophobie professionnelle alors je suis exigeant côté liberté et autonomie. Je suis plus productif sur le haut d’une montagne qu’enfermé dans un cubicule. Mais ça, c’est aussi populaire en entreprise que la sieste d’après-midi!
Alors quoi maintenant? Et bien je quitte une superbe entreprise qui a le vent dans les voiles avec une équipe du tonnerre. J’ai le sentiment d’avoir donné le meilleur de moi-même dans cette aventure. J’ai appris beaucoup avec mes deux partners en cours de route.
Pour aller où? Ça, suivez mon blogue et vous le verrez! Mais ça ressemble à ce que je fais bien depuis le début : Construire ma propre chance. Je vais me lancer dans de nouveaux projets et fort probablement que je serai là où je ne m’y attends pas dans un an. Je pars à l’aventure avec mon iPhone, mon ordinateur, plein d’idées, de la liberté et beaucoup de volonté!
Est-ce que je vais me péter la gueule? Peut-être. Est-ce que je vais avoir du fun? Pas tout le temps. Est-ce que je suis un peu débile de faire ça? Certainement. Mais bon, au pire, ça me fera de bonnes blagues a raconter à mes p’tits enfants plus tard.
En terminant, un gros merci à mes partners Phil et Thierry, la gang d’employés qui forme l’équipe Web kickass a Québec, les clients et partenaires. Tout ce beau monde m’a fait confiance depuis le début et je vous en suis très reconnaissant. Pas de confiance, pas de succès. Simple de même.
Au plaisir de vous partager mes futurs projets!