Moi aussi, j’vas me partir un blogue

Ça, je l’entends encore très souvent. Et à chaque fois ou presque, je me dis que ça ne durera pas 3 mois. Et ça, c’est quand le projet voit le jour. C’est drôle, mais trop de gens croient qu’ils ont quelque chose à dire jusqu’à ce qu’ils aient l’occasion de le dire.

Pourquoi veux-tu bloguer au juste?

Question un peu trop simpliste, n’est-ce pas? Pourtant, la réponse en dira long sur les chances de survie du blogue. Les deux pires réponses sont généralement « pour faire de l’argent » et « moi aussi je peux bloguer comme toi ». Ça prend une bonne raison pour réussir sur le  long terme.

La baloune pétée

Ce qui tue un blogue est généralement le fait de se rendre compte que personne ne nous lit. En effet, être lu prend plus d’effort que seulement écrire. Ce n’est pas parce qu’on parle tout seul dans l’autobus que les gens vont s’arrêter à ce qu’on dit. Pour attirer des lecteurs, il faut faire un travail de moine, se faire connaître, commenter sur d’autres blogues, faire parler de nous, etc.

Le blogue comme le jogging

Le blogue est un outil qui permet de réaliser un objectif. Moi, mon objectif était de me faire connaître. Le blogue est mon outil de marketing personnel. C’est une activité comparable au jogging. Pour en retirer des bénéfices, il faut courir régulièrement. Puis pour maintenir et améliorer les résultats, il faut continuer. Arrêter et s’asseoir sur ses lauriers n’est pas une option. Bloguer doit faire parti de la routine, faire parti de l’attitude.

Bref, si n’importe qui peut partir un blogue, peu réussiront. C’est comme ça. Et c’est pour les mêmes raisons que 80% des membres d’un gym ne renouvellent pas leur abonnement, c’est-à-dire le manque d’objectifs clairs et des attentes irréalistes.